Au bout d’un moment, il y a certaines choses qui ne conviennent plus dans un foyer, car la famille s’agrandit, et le bâtiment n’est plus aux normes ou autre. À ce moment-là, des travaux s’imposent et les propriétaires doivent dépenser pour que les rénovations se fassent correctement. Voici quelques moyens qu’ils pourront utiliser pour financer ces dernières.

Faire une demande de crédit à la consommation

Une fois que les propriétaires ont établi le coût des rénovations nécessaire, il est possible de faire une demande de prêt personnel. Une fois la demande approuvée, le demandeur recevra un montant forfaitaire dans son compte et les rénovations peuvent se faire en toute tranquillité. Il existe toute une gamme de prêteurs qui offrent différents types de prêts personnels, et en fin de compte, tout dépend de celui qui convient aux besoins personnels du demandeur et à sa situation financière. Si les rénovations sont de taille moyenne, il faut envisager un prêt personnel non garanti. Ce prêt offre des montants d’emprunt plus petits allant d’environ 5 000 euros à 30 000 euros pour une durée de 1 à 7 ans, mais ne pas oublier que les taux d’intérêt peuvent être assez élevés. Pour des projets de plus grande envergure comme la construction d’une nouvelle chambre à coucher ou la refonte d’une cuisine, les prêts personnels avec garanties sont meilleurs. Les taux d’intérêt sont légèrement inférieurs aux prêts non garantis, les montants des emprunts sont plus élevés et les délais sont plus longs. Les taux d’intérêt des prêts personnels sont moins élevés que ceux des cartes de crédit, mais ils sont généralement plus élevés que ceux des prêts hypothécaires.

  • Avantage : les taux d’intérêt peuvent être fixés pour toute la durée du prêt, ce qui est un grand avantage pour l’établissement d’un budget.
  • Inconvénient : il faut se méfier des frais et des conditions écrites en petits caractères.

Les aides fournies par l’État

● Les crédits d’impôt :

Établis dans le cadre de la transition énergétique, les crédits d’impôt permettent de déduire 30 % des dépenses engagées des impôts du propriétaire pour une rénovation énergétique, par exemple, l’achat d’un poêle ou la réalisation de travaux d’isolation (fenêtres, isolation des murs ou des combles…). Plafond : 8000 euros

● L’éco-prêt à taux zéro

Administré par les banques, l’éco-prêt à taux zéro permet d’emprunter jusqu’à 30 000 euros à taux nul sur une durée de 3 à 10 ans. Cet emprunt n’est destiné qu’aux travaux de rénovation énergétique d’une résidence principale (l’isolation de la toiture, l’isolation d’au moins la moitié des parois vitrées ou encore l’installation d’un chauffage à énergie renouvelable).

Voilà donc les moyens qui s’offrent aux propriétaires pour financer l’amélioration de leur environnement de vie. Le choix doit se faire en fonction des besoins et surtout des moyens du foyer.